De retour de la course « SPIDER HUMAN », Clément nous a fait le plaisir de venir partager son aventure. Du sport à l’entreprise il n’y a qu’un pas et lors de sa présentation, les managers ont su repérer quelques similitudes.
Qui es-tu Clément ?
J’ai 24 ans, j’habite Carquefou (44), je suis étudiant en MS amélioration continue. Je suis également éducateur sportif bénévole et je pratique l’ultracyclisme.
Tu mènes tout ça de front, tu nous impressionnes ! Tu te destines donc à un métier de l’industrie dans la qualité, jusque là nous suivons bien, mais l’ultracyclisme peux-tu nous en dire plus ?
C’est une discipline qui se pratique à vélo en complète autonomie entre 250 et 4800 km sans aucune assistance dans un temps limité.
Comment fais-tu pour te ravitailler et te reposer pendant la compétition ?
Il m’arrive fréquemment de remplir mes bidons d’eau dans les cimetières, de m’acheter des sandwiches dans les boulangeries ou encore de dormir la nuit dans des lieux atypiques, par exemple : le hall d’une banque ou alors une grange. Mais attention, les conditions sont rudimentaires, je dors à même le sol ou sur de la paille le temps de récupérer entre 15 minutes et une poignée d’heures. Sur ma dernière compétition, j’ai dû dormir 7 heures sur 3 nuits pour une distance parcourue de 1300 km.
Quelles sont tes ambitions dans la discipline ?
Je vise la RACE ACROSS France, 2500 km, en 2027. Pour arriver à cet objectif, je me suis établi un programme sur 6 ans en intégrant environ 5 compétions par an.
L’ultracyclisme est-ce une pratique à risque ?
Les dangers existent : épuisement, blessure, crevaison, casses matérielles, manque de sommeil, de nourriture, d’eau, aléas climatiques mais le but c’est de le mesurer. La préparation c’est la clé de la réussite.
- Préparation physique → entrainement → 8h vélo/semaine + 1h CAP ;
- Préparation technique → Entretien vélo et du matériel (environ 14 kg embarqués) ;
- Préparation stratégique→ le tracé est accessible la semaine qui précède la compétition. Je regarde les lieux possibles de ravitaillement, j’étudie la topographie du terrain (ça peut être chemins et/ou routes), je prépare mes vêtements, l’eau (1 l), la nourriture (barres énergisantes), …
En revanche, je n’ai pas de maîtrise sur l’environnement → véhicules, météo etc..,
Et le mental dans tout ça ?
C’est très important le mental dans une course. Tout d’abord, je garde mon objectif en tête à savoir rester lucide pour performer et me préparer à l’ultime course de 2027 : la RAF. Aussi, je m’entraine par tous les temps pour être prêt à affronter les aléas climatiques.
Ma devise : « Maitrise de soi – endurance – résilience ».
En 2024 j’ambitionne 6 courses.
Comment se déroule une course ?
Le propos d’ASI PROD
« Le sport et l’entreprise des objectifs communs pour performer ».
- Se préparer / anticiper (ses ressources, son matériel, sa temporalité) ;
- Gérer sa fatigue, son stress ;
- Trouver des solutions face aux problèmes ;
- Garder son objectif en tête ;
- Se remettre en cause pour mieux faire ;
- Capitaliser sur ses expériences.
C’est sûr Clément est promis à un bel avenir sportif et professionnel. Nous sommes fiers d’accompagner un jeune homme aussi volontaire que performant et nous n’allons pas manquer de suivre ses prochaines aventures.
N’hésitez pas à contacter Clément pour qu’il vienne partager son aventure avec vos équipes. Outre ses qualités sportives, il propage son énergie à tout son auditoire, un véritable booster !